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Cotal France

Rémi VénitienChers amis,
L'activité repart de manière durable pour nous tous, comme nous pouvons l’observer avec l’augmentation du nombre de réservations et de forts taux de fréquentation de voyageurs. Les assouplissements des quelques mesures sanitaires encore en place ainsi que la réouverture de toutes les frontières se confirment, permettant à tous de voyager et de se rassembler à nouveau. Un retour à la normale semble enfin se dessiner après plus de deux ans d’incertitudes.

Nous tenons à vous rappeler la date de notre prochain workshop, prévu le jeudi 19 mai 2022 à Paris, soit une semaine avant le lancement officiel de la 9ème édition de la semaine de l’Amérique latine. Cet événement sera l’occasion de nous retrouver et de partager cette passion qui nous anime : notre amour pour les destinations d'Amérique latine, qui ont toutes tant à offrir.
Demandes d’inscriptions : ici.

Cette newsletter mensuelle est également l'occasion idéale d'enrichir vos connaissances sur cette partie du monde, grâce à des sujets nombreux et variés.
Pour cette édition, nous vous proposons de découvrir les parcs et jardins urbains latino-américains, véritables oasis urbaines, et tout ce qu’ils ont à offrir. Poumons verts pour les habitants, lieux de calme et fraicheur, laissez-vous porter dans cette escapade verte et fleurie, de Mexico à Santiago, à la découverte des plus beaux parcs et jardins que l’Amérique latine a à vous proposer.

Pour toute l'équipe COTAL France
Rémi VENITIEN, Président

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Parcs et jardins urbains : les villes latinoaméricaines dévoilent leur vraie nature
par Marie Houssiaux, Rédactrice – spécialiste en communication éditoriale


Véritables oasis urbaines, les parcs et les jardins – parfois botaniques – des grandes villes d’Amérique latine ne sont pas seulement de précieux poumons verts pour leurs habitants. Elles sont aussi des prétextes à la flânerie pour les visiteurs, qui viennent y trouver le calme loin du tumulte ou la fraicheur en pleine chaleur. De Mexico à Santiago, la Cotal vous invite à une escapade verte et fleurie dans quelques-uns des plus beaux parcs et jardins urbains latino-américains. Voyage en deux tomes au royaume des sens et des essences.  

Partie I : au vert, entre oisiveté et activités

Pour qui découvre une ville, arpente ses rues, visite ses musées et emprunte ses itinéraires plus ou moins touristiques, le parc urbain permet de faire une pause au contact de la nature. Il marque une agréable et improbable rupture avec l’agitation urbaine. Ainsi, le Jardín botánico Culiacán, dans l’État du Sinaloa au nord-ouest du Mexique, offre-t-il une véritable expérience cognitive grâce au chant des nombreux oiseaux qui le peuplent. Récemment classé par le journal argentin La Nación parmi les 7 jardins botaniques les plus beaux du monde, ce site exceptionnel s’inscrit dans une démarche de conservation et d’éducation voulue par son initiateur, l’ingénieur Carlos Murillo, qui a fait don de sa collection botanique à la ville pour y créer un espace vert en 1986. Sa volonté est aujourd’hui largement respectée puisque les 10 hectares du jardin abritent plus de 1 000 espèces végétales du monde entier, dont certaines en péril, ainsi que 200 espèces d’animaux sauvages et 146 espèces d’oiseaux.  Du désert aux tropiques, on y observe entre autres de remarquables collections d’orchidées, de cactus et de bonsaïs, mais aussi des bambouseraies et des palmeraies. Le tout en passant de l’infiniment petit, avec les minuscules colibris, à l’incroyablement grand incarné par les talipots, des palmiers géants originaires du Sri Lanka…

 

Culiacán (© Marrovi via Wikimedia Commons)
 
Jardín Botánico Clavijero, à Xalapa (photo issue de la page Facebook officielle du jardin)

La nature en ville, prétexte à buller ou invitation à bouger

À près de 1 500 kilomètres de là, dans l’État de Veracruz à l’est du Mexique, le Jardín Botánico Francisco Javier Clavijero de Xalapa a pris place sur une ancienne plantation de café. Le weekend venu, les amis s’y retrouvent et les familles s’y ressourcent, profitant de 30 hectares d’une forêt préservée et de 8 hectares d’espèces végétales qui offrent un concentré de la flore locale, notamment la plus fragile. Ce lieu de détente est aussi un centre dédié à l’éducation environnementale, reconnu pour la richesse de ses collections vivantes et ses événements pédagogiques à destination des petits et grands visiteurs.

 

Jardín Botánico Carlos Thays, à Buenos Aires (photos issues de la page Instagram officielle du jardin)
 

À Buenos Aires, en Argentine, le Jardín Botánico Carlos Thays affiche lui aussi cette double vocation récréative et scientifique. L’architecte et paysagiste qui lui a donné son nom, né en France puis naturalisé argentin, a précisément pensé sa disposition, classant les espaces par types de paysagisme et les espèces par régions d’origine. Monument historique depuis 1996, ce havre de paix du quartier de Palermo héberge, outre de nombreux chats qui se laissent volontiers caresser, des trésors que les promeneurs prennent plaisir à découvrir ou redécouvrir parmi lesquels une trentaine de sculptures et une serre « Art Nouveau » exposée à Paris en 1900. Tout aussi épargné par le tumulte, le Parque Tres de Febrero est l’un des espaces verts les plus célèbres de Buenos Aires. Aux côtés des Porteños qui boivent le maté ou font du sport, les touristes y contemplent les 12 000 rosiers de la Rosedal, l’amphithéâtre, le patio andalou et les bustes du jardin des poètes, ou naviguent sur des lacs bordés de tipas et d’eucalyptus.

Car profiter de la ville à l’air libre n’est pas toujours synonyme de farniente, et ce ne sont pas les habitués du Parque Metropolitano de Santiago ou de Chapultepec, à Mexico, qui diront le contraire. Le premier, plus grand parc urbain d’Amérique latine, s’étend sur différentes collines qui dominent la ville. Un funiculaire permet d’atteindre les sommets pour profiter du panorama unique mais il n’est pas indispensable de l’emprunter pour qui veut juste s’adonner aux nombreuses activités auxquelles se prête ce formidable décor : vélo et balades sur les sentiers, découverte de jardins insoupçonnés, baignade dans de jolies piscines, pique-nique… Le deuxième, souvent présenté comme le "Center Park" mexicain, est en réalité une forêt dans la ville. Et il serait dommage d’y demeurer oisif tant l’endroit, qui a servi de décor à plusieurs films, se prête aux loisirs. On y trouve en effet quelques-uns des meilleurs musées locaux, un château, un zoo, un parc d’attractions, un lac pour faire du bateau, des jardins botaniques et des performances musicales ou théâtrales plus ou moins improvisées. Une vraie bouffée d’air frais !

 

Le Parque Tres de Febrero, aussi appelé « Bosques de Palermo », paré de ses couleurs automnales (©Hrazdan33)
 

Un bassin du Parque Metropolitano de Santiago du Chili, ou PARQUEMET (©Alejo Dice via Wikimedia Commons)
 

Quand le parc urbain est un musée à ciel ouvert

Hymne à la nature, le parc urbain se fait aussi lieu de culture lorsque les œuvres s’intègrent à l’environnement. En la matière, difficile de rivaliser avec le Parque Ibirapuera, à São Paulo, inauguré en 1954 à l’occasion du 400e anniversaire de la ville. L’architecte paysagiste Roberto Burle Marx, qui l’a dessiné, a en effet confié la conception des bâtiments à son compatriote Oscar Niemeyer. On doit à ce dernier, entre autres créations emblématiques, le pavillon Lucas Nogueira Garces, ou OCA, dont la coupole blanche abrite des expositions temporaires, le Museu de Arte Moderna de São Paulo (MAM) ainsi que le pavillon Cicillo Matarazzo, l’un des trois sites qui composent le Museu de Arte Contemporânea da Universidade de São Paulo (MAC/USP).

 

Les jardins du château de Chapultepec, à Mexico (©GameOfLight via Wikimedia Commons)
 

Outre ses lacs autour desquels on court, ses musées et ses œuvres architecturales majeures, Le parc d’Ibirapuera donne à admirer le premier planétarium jamais construit en Amérique latine, une réplique du palais impérial Katsura-Rikyu de Kyoto ou encore les performances ao vivo d’artistes locaux. Plus au sud, dans le Paraná, le Jardim Botânico de Curitiba est à la fois un symbole touristique de la ville et un site universitaire où se trouve une partie du campus de l’université fédérale. Entre plantes tropicales, fleurs odorantes et mêmes jardins d’inspiration française, ce parc réputé pour sa serre Art déco aux multiples dômes dévoile aussi, le long d’un parcours installé sous une autre serre, une centaine de sculptures signées de l’artiste brésilien d’origine polonaise Frans Krajcberg.

Non moins spectaculaire, le Cosmovitral, à Toluca dans l’État de Mexico, est un jardin botanique de 3 500 m² niché dans une structure Art nouveau associant acier forgé et cristal. Sous l’incroyable édifice, on déambule parmi de jolis jardins ponctués de bassin, majestueusement mis en lumière par 48 vitraux de l’artiste mexicain Leopoldo Flores. Les couleurs de son œuvre monumentale semblent faire écho à celles des fleurs, qui s’épanouissent à l’abri tandis que les visiteurs s’attardent devant ce qui constitue le point d’orgue de la visite : un homme soleil rappelant l’Homme de Vitruve, incrusté dans un astre incandescent rouge-orangé. Une invitation à la méditation qui vient conclure, en attendant la suite, ce premier volet de notre dossier consacré aux parcs et jardins urbains.

 

Parque do Ibirapuera, São Paulo (©James Conkis via Wikimedia Commons)
 

Jardim Botânico de Curitiba, au Brésil (© Halley Pacheco de Oliveira)
 

Le Cosmovitral, à Toluca (©Lexaxis7 via Wikimedia Commons)
 

Le Cosmovitral, à Toluca (©Juan Porter via Wikimedia Commons)


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