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Cotal France
Spots et stades mythiques

Rémi VénitienChers amis,
Nous avons marqué une courte pause, le temps de laisser la place à l’incontournable coupe du monde de football qui a occupé tout l’espace médiatique, puis de se retrouver en famille pour profiter des fêtes de fin d’année.

Vous l’attendiez tous, la newsletter de COTAL France est de retour pour vous proposer un article tonifiant, à la découverte de sports et stades mythiques.
A travers la présentation de 10 temples du sport en Amérique latine, nous vous invitons à découvrir quelques-uns de ces lieux de compétition illustres à travers l’Amérique latine, où sont régulièrement organisés de grands événements sportifs.
La COTAL vous transporte de Mexico à São Paulo, en lecture et en images dans les stades mythiques du football, sport incontournable en Amérique Latine !
Bon, on ne dit rien sur le score de la finale, c’était un beau match !…

La nouvelle vie normale s’installe ! Notre déjeuner COTAL, le premier après une trop longue interruption sanitaire, nous a réuni le 17 novembre à Paris autour de l’Office du Tourisme du Panama et d’Air Europa. Quel plaisir de se revoir « en vrai ».

N’oubliez pas, nous vous donnons rendez-vous pour un workshop Amérique Latine qui se déroulera le jeudi 16 février à Paris dans le cadre exceptionnel de l’Ambassade d’Argentine. Vous recevrez bientôt davantage d’informations sur cet événement lors de l’envoi des invitations courant janvier.

Toute l’équipe Cotal vous souhaite une bonne lecture de notre newsletter et à l’image de ces temples mythiques du sport, nous espérons vous transmettre une bonne dose d’énergie à travers cette présentation d’un aspect supplémentaire de la richesse de notre magnifique région de l’Amérique latine et de la Caraïbe.

Au nom du bureau COTAL, exclusivement composé de bénévoles, je vous souhaite à tous une très bonne année 2023, des voyages plein la tête, mais pas que…

Pour toute l'équipe de COTAL France
Rémi VENITIEN, Président

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visit argentina

Argentine, une destination qui fait la différence

Déjà plébiscitée par les touristes français (2° marché européen après l’Espagne), l’Argentine dispose d'une géographie très variée ainsi que d’une culture et d’un art de vivre uniques. Pour la 1ère fois, le pays s’engage pleinement dans l’éco-tourisme en créant le programme La Ruta Natural qui propose plus de 150 destinations naturelles dans le pays : des circuits, expériences et activités respectueux de la nature, des habitants, de la culture locale et de l’environnement. Au-delà d’une stratégie de promotion, elle constitue un véritable outil de conservation de la biodiversité du pays.
Bureau en France : secturfrancia@argentina.travel / 06 58 74 88 49
Essential Costa Rica

Le Costa Rica rejoint le Conseil Mondial du Tourisme Durable
Le Costa Rica et l’ICT font partie du Conseil mondial du tourisme durable (GSTC), avec lequel le pays partage la vision du développement du tourisme durable, qui a fait du Costa Rica une référence mondiale. Cet accomplissement permet d’unir les efforts du pays faits en la matière, à celles d’un organisme mondial, afin que les politiques et les pratiques de durabilité se fassent au-delà des frontières dans le secteur du tourisme. Avec l’adhésion à la catégorie « Gouvernement et Destination », l’Institut Costaricien du Tourisme affirme ses objectifs, et les dirige vers un leadership en matière de durabilité, ainsi que de renforcement de la formation pour le secteur privé. L’ICT, étant membre de ce Conseil, aura la capacité de participer à la prise de décisions clés, d’obtenir un accès complet aux ressources qu’il offre et d’améliorer les politiques et pratiques nationales de tourisme durable conformément aux normes internationales.

Spots & stades mythiques : 10 temples du sport en Amérique latine
par Marie Houssiaux, Rédactrice – spécialiste en communication éditoriale


 

Qu’il se dispute sur le bitume ou le gazon, au sommet des montagnes ou au milieu de l’océan, face aux seuls éléments ou sous les vivats d’un public bouillonnant, le sport donne lieu à des performances admirables et mémorables. Ces moments de dépassement, d’exploit et d’émotion ont leurs héros et leurs héroïnes mais aussi leurs décors, théâtres de sacre ou de débâcle à jamais associés aux luttes qui s’y sont jouées. Aujourd’hui, la Cotal vous emmène à la découverte de quelques-uns de ces lieux de compétition illustres à travers l’Amérique latine, où sont régulièrement organisés de grands événements sportifs.  

 

Mexico City et Rio de Janeiro, liées par leur destinée olympique

Qui n’a pas en tête les images des athlètes afro-américains John Carlos et Tommie Smith aux Jeux olympiques d’été de 1968 à Mexico, le point (ganté) levé sur le podium du 200 mètres ? Cet acte de contestation politique contre la ségrégation raciale aux États-Unis est l’un des nombreux temps forts qui ont marqué l’histoire du stade olympique de Mexico, ou Estadio Olimpico Universitario, le plus grand du pays lors de sa construction en 1952. Installé au sein du campus central de la Ciudad Universitaria de la UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México), il est de ce fait le seul stade olympique de l’ère moderne à être situé dans une aire déclarée Patrimoine mondial par l’Unesco. Plusieurs événements ont contribué à en faire un lieu chargé d’histoire, à commencer par la pluie de records enregistrés, justement, lors des olympiades de 1968 pour lesquelles ce stade à vocation universitaire a été agrandi de 20 000 places : Jim Hines au 100 m (9’’95), Lee Evans au 400 m (43’’86), une 4e médaille d’or consécutive pour Al Oerter au disque… Sans oublier le saut en hauteur de Dick Fosbury, à qui sa célèbre technique du fostbury-flop (ou « rouleau dorsal » en français) a valu de connaitre le succès à Mexico. Les amateurs de ballon rond se souviennent également que ce stade olympique a assisté par deux fois aux exploits de Maradona lors du Mundial 1986 et que la France, cette année-là, s’est défait de l’Italie 2 à 0 en huitième de finale. Pour y applaudir des sportifs aujourd’hui, il faut assister à un match des Pumas (football) ou des Pumas CU FBA (équipe universitaire de football américain).  

Spots et stades mythiques

Un match des Pumas de l’UNAM au stade olympique universitaire de Mexico (Wikimedia Commons)
 

Les Jeux olympiques ne sont revenus en Amérique latine que près d’un demi-siècle plus tard, en 2016, avec Rio pour ville hôte. Comme à Mexico, aucun stade olympique n’a été créé spécialement pour l’occasion. La moitié des infrastructures utilisées ont ainsi été bâties pour les Jeux Panaméricains de 2007, à l’image du stade olympique Nilton-Santos, qui a accueilli neuf ans plus tard les compétitions d’athlétisme (et notamment l’épreuve de saut à la perche remportée sur ses terres par le Brésilien Thiago Braz da Silva, qui établit alors le nouveau record olympique à 6,03 m) et où se tiennent désormais les matchs à domicile du club de Botafogo. D’autres sites célèbres ont marqué ces jeux d’été cariocas, parmi lesquels le sambodrome (arrivée du marathon, tir à l’arc), la plage de Copacabana (beach volley, triathlon, etc.) et bien sûr le Maracanã (cérémonies d’ouverture et de clôture, phases finales de la compétition de football). S’il ne fallait citer qu’un site emblématique du sport à Rio, ce serait bien sûr ce stade de légende, véritable must pour les fans de football, dans lequel Flamengo et Fluminense, les grands clubs de la ville, jouent leurs matchs importants. L’occasion pour les voyageurs qui n’auraient pas opté pour une visite guidée de découvrir la magie des lieux…  

Spots et stades mythiques

Le Maracaña vu du ciel (Wikimedia Commons)

Formule 1 sur terre à Interlagos, Formule 1 des mers au cap Horn

Les amoureux de sport automobile le savent : São Paulo devient chaque année le théâtre d’affrontements motorisés souvent spectaculaires sur le circuit d’Interlagos (officiellement Autódromo José Carlos Pace), où se tient le Grand Prix de F1 du Brésil. Réputé rythmé et piégeux mais généralement apprécié des pilotes, son tracé a la particularité d’être l’un des rares du circuit à tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le plus célèbre circuit du continent sud-américain promet aux spectateurs une bonne dose de vrombissements et d’émotions, comme celles procurées par Lewis Hamilton lors de l’édition 2021 du grand prix, qui a changé de nom la même année pour devenir le Grand Prix de São Paulo (ou plus précisément le « Formula 1 Heineken Grande Prêmio de São Paulo »…). Parti à la 10e place après une disqualification lors des essais, le champion britannique remonte à la deuxième place en seulement 18 tours puis dépasse finalement Max Verstappen pour franchir la ligne d’arrivée en tête et signer la 101e victoire de sa carrière. Avis aux amateurs : la prochaine édition aura lieu le 13 novembre 2022. Il faudra débourser quelques centaines d’euros pour assister aux trois jours d’événement depuis les tribunes et plusieurs milliers pour une expérience VIP Lounge. Billets d’avion pour le Brésil non compris, mais spectacle garanti !  

Spots et stades mythiques

Le Cap Horn (Wikimedia Commons)
  La transition est toute trouvée pour évoquer un autre spot phare du sport mondial, le cap Horn, passage obligé pour les « F1 des mers » que sont devenus les bateaux de course. Objet de fascination autant que de crainte pour les marins, il se situe dans la partie chilienne de l’archipel de la Terre de Feu. Le cap le plus au sud de tous les caps fut un passage obligé pour les navires de commerce jusqu’au début du 20e siècle et l’ouverture du canal de Panama. Cette voie alternative leur épargne depuis les vents violents, mers déchaînées, courants soudains et autres icebergs qui valent au cap Horn sa redoutable réputation. N’y naviguent plus désormais que des paquebots, des navires marchands, des bateaux de pêche et les embarcations de plaisanciers aguerris ou marins professionnels amateurs de défis. Ceux qui bouclent un tour du monde empruntent donc toujours ce passage maritime périlleux, tout comme les participants aux courses nautiques les plus célèbres : Vendée Globe, Trophée Jules-Verne… Heureusement, la croisière permet aux moins aventuriers de découvrir ces lieux extrêmes en s’épargnant un tel challenge.  

De Portillo à Saquarema : les sports de glisse en toutes saisons

Si la Coupe du monde de ski s’est arrêtée quelquefois en Argentine dans les années 1980 et 1990, à Las Leñas, le continent sud-américain n’a accueilli qu’une seule fois les Championnats du monde de ski alpin. C’était en août ( ! ) 1966 à Portillo, plus vieille station de ski sud-américaine située au Chili, dans la cordillère des Andes. L’événement est d’autant plus unique aux yeux des Français que l’endroit a visiblement inspiré les skieurs tricolores d’alors : Jean-Claude Killy, Marielle Goitschel, Annie Famose et Guy Périllat sont en effet repartis de Portillo tout auréolés de succès. Aujourd’hui, plus d’une trentaine de pistes, une école de ski et de nombreuses possibilités d’hébergement permettent de profiter de ce haut lieu du ski alpin et des activités de plein air. Une option à considérer en juillet et en août pour celles et ceux qui voudraient skier au cœur de l’été austral ? Autre discipline et autres éléments avec le surf, dont l’Amérique latine compte quelques vagues en vogue. C’est le cas au Pérou, qui s’impose de plus en plus comme une destination de surfeurs avec ses 2 000 km de côtes et ses spots de référence, à l’image de Chicama. Là-bas, les pratiquants ont à leur disposition une vague de 4 kilomètres pour s’adonner à leur passion. En Colombie aussi, les amoureux des vagues s’en donnent à cœur joie, notamment à Pradomar, plage de la côte caribéenne dont les vagues de qualité se prêtent à la glisse. Et il en va de même au Mexique, dans les rouleaux de Puerto Escondido, sur la côte Pacifique du Mexique, et dans le décor de rêve de Tamarindo, au Costa Rica, où l’on trouve pas moins de deux spots de renom : Pico Pequeno et Playa Grande. Mais la palme du surf en version latino-américaine revient probablement au Brésil, dont on ne présente plus les spots mythiques : Guaruja et son sable fin, l’archipel de Fernando de Noronha et sa houle constante et consistante, le fleuve Amazone pour se confronter à la Pororoca, une vague sans fin, mais aussi aux crocodiles et autres créatures qui peuplent la zone… C’est Saquarema, « Capital Nacional do Surfe », qui s’impose comme LE temple de la discipline. Située à 100 kilomètres à l’est de Rio, la « Maracanã du surf » voit les pratiquants du monde entier guetter la bonne vague sur ses plages de Praia Itaúna et Praia da Vila. Les adeptes du surf se pressent aussi au Oi Rio Pro Saquarema, étape brésilienne du circuit pro où les pontes reviendront fin juin 2022 dans le cadre du World Championship Tour (WCT) après deux ans d’absence.

Montevideo, Buenos Aires… des antres du football renommées

Difficile, enfin, d’évoquer le sport en Amérique latine sans aborder le football. Incroyablement populaire du Mexique au Chili, le ballon rond a ses rois, idoles adulées, et ses royaumes. Lesquels s’étendent parfois au-delà des frontières régionales ou nationales, mais se réduisent à la plus stricte unité territoriale aux yeux des supporters lorsque débute une rencontre : le stade. Il en est un, le Estadio Centenario à Montevideo, en Uruguay, rentré dans l’histoire du football pour avoir accueilli la première finale de l’histoire du Mondial en 1930 (un très local « Uruguay-Argentine », remporté par le pays hôte). Inauguré quelques jours avant le début de la compétition, il est encore debout près d’un siècle plus tard et sert d’enceinte pour les matchs de l’équipe nationale, « La Celeste », de grandes rencontres internationales, telles que la finale de la dernière Copa Libertadores, voire des shows, comme celui des Rolling Stones pour leur « Olé Tour » en 2016. Il abrite également un Musée du Football qui ravira les passionnés de passage.  

 

Spots et stades mythiques
Estadio Centenario de Montevideo, vue aérienne (Wikimedia Commons)
  Spots et stades mythiques
Dans les travées du stade Centenario vide (Wikimedia Commons)
 

Autre stade illustre, le Stade Azteca (estadio Azteca), à Mexico, est le seul à avoir accueilli non pas une mais deux finales de Coupe du monde en 1970 (remportée par le Brésil de Pelé) et 1986 (décrochée par l’Argentine de Maradona). Inauguré en 1966, il est à l’époque considéré comme un exemple de modernité, notamment en matière d’éclairages. Aujourd’hui, c’est le Club América, le plus riche et l’un des plus titrés du pays, qui a l’honneur d’y jouer en championnat. D’autres clubs de la ville s’y affrontent parfois pour des derbys, quand le stade n’accueille pas une rencontre de Copa Libertadores. Mais il doit également sa réputation aux JO de 1968, aux Jeux panaméricains de 1975, aux séries internationales de la NFL qui s’y délocalisent parfois depuis 2016, et aux stars internationales qui – de Michael Jackson à Jean-Paul II – y ont régulièrement créé l’événement. Enfin, deux stades méritent de figurer dans cette sélection, pour leurs réputations respectives autant que pour leurs destins indissociables : el Monumental (Estadio Monumental) et la Bombonera (Estadio Alberto Armando), situés à Buenos Aires. L’équipe de River Plate soulève les foules dans l’enceinte du premier, quand ça n’est pas la sélection d’Argentine qui fait vibrer ses travées. C’est même là que l’albiceleste a remporté la coupe du monde en 1978, chez elle, face aux Pays-Bas. Le second, dont le surnom se traduit en français par « bonbonnière », affiche de spectaculaires gradins élevés et à pic, mais surtout deux couleurs qu’il vaut mieux respecter dans le quartier : le jaune et le bleu de Boca Juniors.    

 

Spots et stades mythiques

Le « Monumental » un soir de rencontre (Wikimedia Commons)
  Spots et stades mythiques
Quand la « Bombonera » retrouve son calme entre deux rencontres (Wikimedia Commons)
  L’un et l’autre accueillent aussi les bouillonnantes confrontations entre ces deux ennemis jurés du championnat. Assister à une rencontre, qu’il s’agisse ou non d’un derby porteño, permet de se figurer la ferveur qui entoure les deux équipes et la chaude ambiance qui anime leurs matchs. Et pour les puristes, Boca comme River proposent des visites de leur stade, musée à la gloire du club et de ses grandes figures compris.

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Cette incartade dans l’univers du sport a réveillé votre âme de supporter ? Une prochaine newsletter, spécialement concoctée pour les fans de ballon rond, se penchera sur les expériences à ne pas manquer pour qui veut mesurer la ferveur du foot latino-américain. Laquelle n’est pas près de retomber du côté de Buenos Aires, où la Coupe du monde est chez elle jusqu’en 2026 !

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